
Cassis Andega
Le cassis est un arbuste caduc voisin des groseilliers, originaire des régions qui s’étendent des Pyrénées à
l’Asie centrale. Le cassissier croît spontanément dans les bois frais du nord-est de l’Europe. On le cultive
depuis le XVIème siècle.
Pollinisation : Autofertile mais selon plusieurs sources, il est important dans une plantation de cassissiers,
comme dans toute plantation, d’alterner les variétés et les espèces, lorsque la place le permet: la
pollinisation sera favorisée, même si la variété est autofertile.
Description : Les baies sont de calibre moyen, à la peau noire aux reflets roses. Les grappes sont
nombreuses et fournies, le fruit homogène, coloré et ferme. La pulpe est vert clair et contient peu de
graines. Les fruits ont une saveur acide, fortement aromatique. Variété très savoureuse.
Usage : Le cassis Andega donne des confitures particulièrement délicieuses. Il peut également être
consommé frais dans une salade de petits-fruits, en jus, en sirop, en purée, en coulis. Le cassis entre dans
la composition de liqueurs, de nectars. Il se conserve bien séché ou congelé, offrant ainsi une réserve de fruits pour l’hiver.
Précocité : La floraison a lieu fin avril. La cueillette des fruits commence début juillet.
Sensibilité : Variété qui résiste bien à l’oïdium. Facile à cultiver en sol lourd, frais, profond, au soleil non
brûlant, à l’abri des gelées printanières.
Origine : Le cultivar ‘Andega’ est une obtention française (Création de L’INRA en 1987). Il forme un
arbuste de moyenne vigueur, au port en touffes dressées peu ramifiées, semi-érigées, d’une hauteur de
1.50 m pour un étalement de 1 m. La plante est adulte en trois ans.
Observations : Variété en progrès de notoriété par rapport au traditionnel « noir de Bourgogne »

Le groseillier Versaillaise blanche
Les groseilliers à grappes font partie d’une immense famille de plantes sauvages arbustives « les ribes »
(prononcer ribesse) dont 4 présentes en France, en particulier dans les Alpes. Des milliers de cultivars en
sont issus que l’on peut sommairement diviser en 4 catégories d’arbustes à petits fruits, les groseilliers à
grappes, les groseilliers à maquereaux, les cassissiers et un hybride né au milieu du XXème siècle, le caseillier.
Pollinisation : Variété totalement auto fertile
Description : Longues grappes de dix petites baies d’un blanc translucide, plus ou moins ambré. Pulpe
juteuse, douce, fruitée et légèrement acidulée.
Usage : La groseille Versaillaise blanche peut être consommée crue, en confitures, en pâtisserie…
Précocité : Floraison courant avril pour une récolte à partir de la mi-juillet, voire fin juin selon exposition
Origine : Cette variété très ancienne était déjà présente au potager du roi sous Louis XIV.
Sensibilité : Vigoureuse et productive. Culture facile au soleil non brûlant, en sol bien drainé, même pauvre.
Observations : Il existe aussi une variété de groseillier « versaillaise rouge » qui a été beaucoup plantée
partout en France. Si vous croisez un groseillier rouge dans un vieux jardin, il provient sans doute de
cette souche et a peu dégénéré.

La turinoise
Les groseilliers à grappes font partie d’une immense famille de plantes sauvages arbustives « les ribes »
(prononcer ribesse) dont 4 présentes en France, en particulier dans les Alpes. Des milliers de cultivars en
sont issus que l’on peut sommairement diviser en 4 catégories d’arbustes à petits fruits, les groseilliers à
grappes, les groseilliers à maquereaux, les cassissiers et un hybride né au milieu du XXème siècle, le caseillier.
Pollinisation : Auto fertile mais sa productivité est améliorée par une pollinisation croisée avec une autre
variété de groseillier
Description : Les grappes sont moyennes, constituées de baies rouges très régulières à la maturité
vraiment simultanée. Le groseillier à grappes la Turinoise n’est pas drageonnant et a un port érigé solide
qui le rend facile à cultiver.
Usage : La groseille la Turinoise est à la fois goûteuse et acidulée et beaucoup la citent comme la groseille
par excellence à consommer crue. Avec, en plus, toutes les autres destinations des petits fruits…
Précocité : La plus précoce de la famille, que l’on cueille en juin, parfois fin mai et sur tout l’arbuste en
une seule fois si l’on veut.
Sensibilité : Variété qui résiste bien aux maladies et supportant des températures jusqu’à -18°.
Observations : Un article à lire absolument sous la plume de Bernard Lantin dans « Jardins de France »
accessible sur https://www.jardinsdefrance.org/les-ribes-a-voir-et-deguster/

Gloire des sablons
Les groseilliers à grappes font partie d’une immense famille de plantes sauvages arbustives « les ribes »
(prononcer ribesse) dont 4 présentes en France, en particulier dans les Alpes. Des milliers de cultivars en
sont issus que l’on peut sommairement diviser en 4 catégories d’arbustes à petits fruits, les groseilliers à
grappes, les groseilliers à maquereaux, les cassissiers et un hybride né au milieu du XXème siècle, le caseillier.
Pollinisation : Variété totalement auto fertile
Description : Variété ancienne, produisant des grandes grappes d’une belle couleur rose clair. Ces groseilles sont très parfumées, avec une saveur douce et à peine acidulée.
Usage : La groseille « gloire des Sablons » peut être consommée crue, en confitures, en pâtisserie…
Précocité : Floraison courant avril pour une récolte étalée sur juillet et août.
Sensibilité : Vigoureuse et productive. Culture facile au soleil non brûlant, en sol bien drainé, même
pauvre.
Observations : Port irrégulier et buissonnant. La fructification se produit surtout sur les rameaux de un
et deux ans. La taille est importante, car elle permet une meilleure fructification et facilite la récolte. Les
deux premières années après la plantation, conservez seulement 2 à 3 bourgeons sur les branches
maîtresses, si possible en laissant le dernier œil extérieur pour favoriser un port étalé. (conseils du site
« promesses de fleurs »)

Framboisier
Scepter
Les variétés sauvages de framboisiers sont originaires des sous-bois tempérés d’Europe et d’Asie, elles
affectionnent les zones montagneuses même si on les trouve également en plaine. Très peu exigeant en
terme de sols et facile à cultiver, le framboisier a ensuite été sélectionné pour isoler les meilleures variétés
en fonction de leur récolte, de la saveur de leur fruit ou de leur couleur.
Pollinisation : Variété totalement auto fertile. La plantation en groupes ou rangées suffit à assurer une
bonne distribution du pollen
Description : Fruit de taille moyenne, très rouge, ferme et sucré
Conseils de culture : Les framboisiers remontants ne se taillent que pour supprimer le bois mort. Les
tiges, appelées « cannes », qui ont produit ne fructifient qu’une seule fois, ensuite elles se dessèchent et
meurent. Lorsqu’elles sèchent, elles prennent une couleur foncée, il faut alors les tailler, cela s’appelle les
« rabattre ». Les jeunes pousses vertes qui sont des drageons sont amenées à fructifier dans l’année. Elles
doivent être conservées intactes, éventuellement épointées au printemps.
Usage : Les framboises se consomment nature, au sucre, en salade de fruits, ou donnent lieu à des
transformations en gelée, sirops, coulis, glace… Elles peuvent se congeler. Ces fruits contiennent surtout
du lévulose, du fructose et très peu de saccharose. .Il existe de nombreuses recettes de pâtisserie, dont le
célèbre mille-feuilles aux framboises de Jean-Pierre Coffe
Précocité : Floraison courant dès juin pour la première production, jusqu’en septembre pour la deuxième.
Sensibilité : Vigoureuse et productive. Il se trouve mieux à mi-ombre qu’en plein soleil
Observations : La plupart des amateurs de framboises aiment posséder à la fois une variété remontante
« bifère ») qui permet de récolter sur une plus longue période et une variété non remontante (unifère) qui
permet un volume plus important sur un temps court, par exemple une variété précoce comme « Mailing
Promise ». Un fruit qui a passionné Jean-Pierre Coffe (« le verger gourmand » chez Plon)

Néflier commun
Porte-greffe : Probablement BA 29 mais les porte-greffes utilisables, selon les conditions de sol, sont le
poirier franc, le cognassier, le sorbier ou l’aubépine.
Pollinisation : auto fertile
Description : Arbre au port buissonnant étalé, le néflier est intéressant pour sa superbe floraison, la
coloration automnale de ses feuilles et ses curieux fruits comestibles.
Usage : Les nèfles, dures et âpres à la cueillette, se détachent à la main fin octobre, et sont étendus sur
une couche de paille dans une pièce fraîche et saine jusqu’au blettissement se produisant en 3-4 semaines.
Récolte : Ils se consomment lorsqu’ils sont mous, pâteux, sucrés et délicatement parfumés. On peut laisser
les fruits sur l’arbre jusqu’aux premières gelées pour activer leur blettissement, mais leur conservation est de courte durée.
Sensibilité : variété rustique et vigoureuse
Autres noms : néflier d’Allemagne, proche du nom latin mespilus germanica
Origine : Malgré son nom latin, le néflier n’est pas originaire d’Allemagne mais d’Asie Mineure où il est cultivé depuis l’an 1000 av. J.-C. Il fut ramené en Europe par les Romains et figura parmi les espèces recommandées dans le capitulaire de Charlemagne. Pour connaître mieux sa forme sauvage, lire l’excellent article de Natacha Leroux sur https://permaforet.blogspot.com/2014/10/le-biotope-du-neflier.html
Observations : Une des plus anciennes foire aux chevaux de la région se déroule chaque second lundi
d’octobre sur la commune de Le Veurdre. C’est la traditionnelle Foire aux Mesles (« Mesle » est le
nom bourbonnais de nèfle, ce fruit qui ne peut être consommé qu’après avoir gelé.)

Casseillier Josta
Pollinisation : Les fleurs sont réunies en petites grappes, proche des branches, vers le mois d’avril. Elles
sont auto-fertiles et produisent des fruits grâce à la visite des insectes pollinisateurs
Description : Les fruits ont un goût agréablement acidulé, proche de la groseille à maquereau lorsqu’il
n’est pas très mûr, et ressemblent davantage au cassis lorsqu’il est bien noir.
Usage : Ils sont utilisés pour les tartes, confitures, liqueurs, sorbets…
Précocité : La floraison a lieu fin avril. La cueillette des fruits commence fin juillet, mais la récolte
s‘étale sur 2 semaines environ car tous les fruits ne murissent pas en même temps.
Sensibilité : Cet arbuste se montre extrêmement vigoureux et très résistant aux maladies des groseilliers.
Il se cultive donc aisément et permet une récolte abondante de fruits riches en vitamines C.
Origine : Bien qu’appelé couramment Josta, le casseillier est représenté par deux types de croisements en
fait bien différenciés par les spécialistes, mais parfois considérés comme des synonymes : hybride de
cassis et de groseille à maquereau, stérile, il ne peut se ressemer. Ou hybride plus complexe entre 3
espèces, il est capable de se ressemer et s’est même échappé des jardins, les graines étant disséminées
après avoir traversé le tube digestif des oiseaux.
Observations : Les casseilles sont très convoitées par les oiseaux, il vaut donc mieux les protéger d’un filet
dès qu’elles commencent à se colorer. Les casseilles sont produites sur les rameaux de 2 à 3 ans d’âge. Il
ne convient donc pas de les tailler sauf pour choisir les branches à laisser ou à enlever, ou pour obliger un
jeune sujet à se ramifier. Selon les documents que nous avons pu consulter, le fruit apparaît sous le
masculin ou féminin casseille ou caseille et l’arbuste est le casseillier ou caseillier.

Mûre Jumbo
Pollinisation : Les fleurs sont auto-fertiles et produisent des fruits grâce à la visite des insectes
pollinisateurs
Description : Les fruits qui se forment sont composés de drupes agglutinées au réceptacle, adhérentes. Ils
sont de gros calibre, bien plus gros que ceux des ronces sauvages, rouges puis noirs à maturité, à partir
du mois d’août et jusqu’en novembre. Ils doivent être cueillis bien noirs, ils sont alors sucrés et acidulés,
juteux et savoureux.
Usage : Les fruits se consomment frais dès la cueillette, en gelées, en confitures, sur des tartes ou encore
en sorbets, sirops et jus. Ils se conservent parfaitement au congélateur.
Précocité : La floraison, abondante et mellifère, montre de nombreuses petites fleurs blanc-rose de 1.5 à 2
cm de diamètre, groupées en bouquets. Elle a lieu de mai à juin, dès la première année de plantation.
Sensibilité : La Mûre Jumbo préfère les sols profonds, fertiles, pas trop secs à frais, mais c’est une plante
peu exigeante et peu sensible aux maladies qui s’adaptera à tout sol ordinaire pas trop sec. Cette ronce
fructifie au soleil, à mi-ombre, ou même à l’ombre, mais les fruits y seront de moins bonne qualité.
Origine : Les Mûres Jumbo sont des hybrides issus de la Ronce commune sans épines, elle-même obtenue
par le croisement de la ronce et du framboisier. Un long travail d’amélioration et de sélection a permis
l’obtention de cette variété particulièrement productive, d’origine américaine.
Observations : Palissez les nouvelles tiges au fur et à mesure de leur croissance pour éviter
l’envahissement : la ronce fait du marcottage naturel, c’est-à-dire que si une branche touche le sol de
manière prolongée, elle développera des racines et de nouvelles tiges, créant ainsi un nouvel arbuste.

Framboisier
Héritage
Sur les framboisiers en général, voir aussi la fiche de la variété « Scepter »
Pollinisation : Variété totalement auto fertile. Le framboisier Héritage est une variété remontante à forte vigueur, cannes épineuses solides.
Description : Fruits moyens arrondis, fermes, faciles à détacher, riches en sucre et matière sèche, saveur sucrée.
Conseils de culture : En août éliminer les pousses faibles et les parties des rameaux ayant fructifié. Puis,
en septembre-octobre, supprimer les extrémités des rameaux ayant fructifié tardivement. La première
fructification se produira sur ces rameaux dès le mois d’août suivant.
Usage : Très bonne tenue en congélation. Utilisation polyvalente des fruits de cette variété en confitures,
fruits confits, fruits frais, fruits secs, compote, jus, sorbet, pâtisserie etc.
Précocité : Forte productivité de fin août aux premières gelées.
Origine : Variété ancienne d’origine Nord-américaine issue de plusieurs croisements : le premier :
« Milton » x « Cuthbert » ; puis le résultat de celui-ci croisé avec « Durham » (source site Truffaut)
Observations : Les framboisiers « Héritage » de notre verger sont issus du déplacement de plants de la
précédente zone des petits fruits. L’occasion de rappeler que les possibilités de multiplication du
framboisier sont diverses : division après la chute des feuilles entre novembre et février, bouturage de
tiges en juin-juillet en pleine terre ou en pots, prélèvement en octobre-novembre de morceaux de racines
à garder en caissettes, marcottage par couchage simple d’une jeune tige à partir de juin. On peut lire à l’adresse https://permaforet.blogspot.com/2013/04/semaine-de-bouturage.html l’excellent article de Natacha Leroux « Semis, Bouturage et Marcottage et autres techniques de multiplication
végétative ».

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